Le BMX (en anglais : bicycle moto cross) est apparu à la fin des années 1960 en
Californie, alors quʼau même moment le moto cross devenait un sport très populaire aux
États-Unis. La version motorisée de ce sport a été la source dans le besoin d'inspiration
du BMX. Enfants et adolescents animés par le désir de pratiquer la moto cross alors quʼils
nʼen avaient pas les moyens ont donc assouvi leur appétit en participant à des
compétitions de vélo sur des pistes quʼils construisaient eux-mêmes pour faire comme
leurs ainés. Et pour que lʼimitation soit plus fidèle, ils se sont habillés avec des
équipements de moto cross.
Il est facile de comprendre pourquoi le sport connut immédiatement un véritable
engouement. Cʼest en Californie quʼil fut le plus populaire. Au début des années 1970, une
structure de régulation des courses fut créée aux États-Unis. Elle est considérée
maintenant comme le début officiel de la compétition. Au cours de cette même décennie,
cette pratique fut introduite sur dʼautres continents et à travers lʼEurope à partir de 1978.
En avril 1981 a été créée "International BMX Federation" (Fédération Internationale de
BMX) et les premiers Championnats du monde se déroulèrent en 1982. Le BMX se
développa rapidement comme un sport à part entière et après plusieurs années, il trouva
plus de points communs avec les codes du cyclisme quʼavec ceux du moto cross. Depuis
janvier 1993, le BMX a été totalement intégré à lʼUnion Cycliste Internationale.
Premières apparitions de BMX dans un film de motocross "On any Sunday".
La première course officielle se déroula à Santa-Monica dans Palms Park en 69.
C'est en 1979, qu'un reporter de "Moto Verte", Alain Kuligowski, ramena d'un voyage aux
Etats-Unis, le premier Bmx en France, un Mongoose.
Il le montra à un importateur de motocycle, Marcel Seurat, qui copia le Mongoose et
décida de le vendre sous l'appellation de "Bicross".
Mais celui qu'on considére comme le pionnier du Bmx en France, c'est René Nicolas.
Celui-ci s'occupa de la promotion du Bicross en collaboration avec Marcel Seurat, et plus
tard, de l'organisation d'évènements relatifs au Bmx comme l'Indoor de Bercy.
C'est aussi grâce à " Moto Verte " que naquit le premier et principal magazine consacré au
Bmx, "Bicross Magazine". Celui-ci contribua largement au développement du Bmx en
France dans les années 80.
"Bicross Magazine" disparut en même temps que le Bmx, au début des années 90, aprés
être devenu "Bicross et Skate Magazine"...
Jusqu'à la fin des années 80, le BMX ne correspondait qu'à un seul vélo ainsi qu'à une
seule discipline: la race (course). Puis, le BMX connut quelques variantes dans son
utilisation et c'est à alors que l'on vit apparaître une nouvelle mode, celle du freestyle
(style libre), qui consistait, non plus à faire des courses sur des pistes en terre, mais à
réaliser des figures et des acrobaties avec son vélo.
Aujourd'hui, par décision de la commission olympique du 30 juin 2003, le BMX a été admis
aux Jeux olympiques d'été de 2008 comme une compétition officielle.
La race est la pratique la plus courante du BMX. Cʼest un sprint sur une piste, au départ et arrivée
distincts, composée dʼobstacles et de virages à franchir le plus rapidement possible en se
confrontant à 7 adversaires.
Le flat est une discipline qui se pratique avec un BMX, mais qui est devenue une discipline
à part entière qui se détache un peu des autres disciplines. Elle consiste à faire des figures
ou enchaînements de figures exclusivement sur un sol plat. Le flat est plus une forme d'art
qu'un sport à part entière, discipline très exigeante que l'on pourrait comparer à une
danse, semblable au breakdance.
Comme son nom l'indique le «street» se pratique dans la rue, sans règle ni contrainte. Le
but est d'utiliser le mobilier urbain afin d'y effectuer des figures. Le rider se sert de plans
inclinés, de murs, de mains-courantes, de murets sur le côté d'escalier, et de toutes autres
installations non prévues à cet effet. A la base le street est né naturellement d'une
absence de structures (skateparks) qui obligeait les riders à sʼexprimer dans la rue.
Le park est la discipline la plus connue du BMX freestyle, notamment grâce aux contests
tels que les X-Games, les Gravity Games, le FISE... Un skate park est le plus souvent
réalisé en bois (en intérieur) et en béton en extérieur. Le principe du park est de réaliser
des figures sur les modules présents dans l'aire du park (quarters, plans inclinés, curbs,
rails, walls...). Le park est en quelque sorte la combinaison de toutes les disciplines du
BMX (dirt, street, flat) car grâce à la diversité des modules, il est possible de réaliser des
figures aériennes comme en dirt sur une fun-box ou bien des grinds comme en street sur
les curbs et rails et des figures au sol sur les plateformes des quarters comme en flat.
La vert' (abréviation de Vertical) est le nom donné à la pratique qui consiste à faire des figures
dans une rampe en forme de "U". La difficulté étant que les parois de la rampe finissent à la
verticale (de 30 à 70 cm suivant les rampes). Même si c'est sans doute la pratique la plus
spectaculaire du bmx, la vert' est peut-être la moins pratiquée de nos jours car c'est une des
disciplines les plus exigeantes du BMX, demandant des années d'entraînement mais
surtout des infrastructures très lourdes. Les plus grands champions de la vert' sont Mat
HOFFMAN (qui a littéralement dédié sa vie à la discipline), Dave MIRRA, l'anglais Jamie
BESTWICK. Une rampe classique mesure généralement 3,50 m (plutôt 4 m de nos jours)
de haut et les meilleurs arrivent à décoller de 3 m ou 4,50 m audessus de la rampe.
Le dirt est la discipline qui consiste à exécuter des figures sur des bosses
en terre. La difficulté du dirt étant que les bosses d'appel et de réception
sont en général espacées de plusieurs mètres, formant un saut assez long.
On appelle un "trail" un terrain (vague ou mieux en forêt) sur lequel les riders vont
construire un "champ de bosses". Le principe est simple, aucune règle, aucune contrainte,
libre cours à lʼimagination. Pour beaucoup le trail est considéré comme la pratique la plus
"noble" car bien souvent les riders passent quasiment autant de temps à creuser et
façonner leur bosses qu'à rouler (Certains même passent parfois plus de temps à
creuser!). Le but n'est pas spécialement de faire des figures comme le Dirt mais surtout
d'enchaîner le plus de sauts sans avoir besoin de pédaler,en prennant plus ou moins de
hauteur et de style. La communauté Trail est très soudée et respectueuse, «Tu roules, Tu
creuses!» tel est le mot dʼordre de ces riders.